RT - Cale à gradin en acier ferritique et Dural - Conclusion

Ce travail a permis de comparer les radiographies expérimentales et simulées par CIVA de cales à gradins en Dural et en acier ferritique, avec deux types de détecteurs.

D’une manière générale, ces comparaisons mettent en évidence la bonne capacité de CIVA à simuler les radiographies dans les configurations testées, en se basant sur les différents critères présentés dans ce rapport.

Si l’on considère les profils d’intensité le long des trous et des gradins, on obtient, pour 90% des pixels, des écarts relatifs simulation (MC) / expérience inférieurs à 9%, pour les recalages « pleine-cale », pour tous les modèles de détecteurs (67% sans prise en compte de la diffusion).

 

Quelques divergences significatives ont été identifiées, et leurs causes analysées :

  • La dose déposée sur le détecteur, telle que simulée par CIVA, est inférieure à ce qui est constaté expérimentalement. La magnitude des spectres d’émission des tubes en réflexion proposés par CIVA ne correspond pas à celle du rayonnement émis par nos générateurs. Il faut donc systématiquement jouer sur le temps d’exposition ou l’intensité du générateur X simulé pour recaler la dose simulée sur celle mesurée expérimentalement.
  • La surévaluation du niveau de bruit sur signal pour les modèles de détecteur « standard » et « écran photostimulable » : cette estimation est basée sur une valeur de DQE qui est fournie par l’utilisateur en paramètre d’entrée de la simulation. Il n’est pas prévu dans CIVA de pouvoir fournir une courbe de la DQE fonction de la fréquence spatiale, et la modification de la FTM par l’utilisateur ne semble pas avoir d’impact sur la DQE. Une évolution du modèle de génération du bruit implémenté dans CIVA pour enlever ces limitations devrait donc permettre d’améliorer ce point.

 

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