Interview - Olga Petrova

10 Mars 2015

 

C'est avec plaisir que nous partageons aujourd'hui avec vous le témoignage d'Olga Petrova, Directrice Commerciale chez Locus Ltd., distributeur de CIVA en Russie, dont nous avons pu apprécier la compagnie au congrès NDT Territory qui s'est tenu à Moscou ce mois-ci.

 

Olga Petrova
 

Chère Mme Olga Petrova, vous êtes directrice commerciale chez Locus Ltd.. Pouvez-vous brièvement nous présenter votre société ?

Locus Ltd. a été créée en 2011 à St. Petersburg, en Russie, et fournit des équipements ainsi que des solutions complexes et des services dans le domaine des contrôles non-destructifs (UT, RT, MT, PT, et désormais également la simulation de CND), ainsi que des équipements technologiques pour le traitement de surface. Locus Ltd. possède du personnel qualifié provenant des domaines techniques, scientifiques, et marketing, actuellement 9 personnes (dont deux personnes spécialistes des techniques UT et ET, et deux personnes dédiées aux rayons X, incluant un thésard en RT). Auparavant, nous avons tous travaillé dans les CND pour d’autres sociétés et avons eu l’expérience de ce domaine. Notre société se développe avec succès et travaille avec différentes entreprises russes et internationales, ce qui nous permet de mettre en œuvre des projets complexes pour l’industrie russe. Nous proposons des solutions CND pour différentes méthodes – UT, RT, ET, MP et PI. Nous distribuons des systèmes automatiques et des instruments UT produits par Tecnatom et Metalscan, des unités RT, des tubes et des générateurs produits par Comet (Suisse), des systèmes RT en temps réel produits par VisiConsult (Allemagne), des équipements MP et PT produits par ATG. Nous travaillons aussi avec des fabricants d’équipements technologiques (Galatek, ESA Plating).

 

Depuis Septembre 2014, vous distribuez le logiciel CIVA en Russie. Comment avez-vous entendu parler de ce produit, et qu’est-ce qui vous a convaincue de vous charger de sa distribution ?

Nous avons découvert CIVA via Tecnatom, CIVA étant une plateforme intégrée dans le système UT des produits Tecnatom / M2M, et nos ingénieurs ayant déjà utilisé l’application réduite de CIVA pour le module UT des produits Tecnatom / M2M / Metalscan. Nous avons estimé qu’il pouvait être un outil très puissant et très utile pour les CND, et également une perspective de  produit d’une très d’un grande aide pour certains de nos clients. Cela élargit aussi notre panel de fournitures et accroit la maîtrise de nos ingénieurs dans le domaine des CND.

 

A votre avis, dans le marché russe des CND, quel est le pourcentage d’utilisateurs de la simulation ?

Actuellement, nous estimons que pas plus de 1% des entreprises et sociétés impliquées dans le domaine des CND utilisent la simulation (ceci inclut quelques logiciels Russes locaux dédiés à des méthodes séparées de CND (UT, RT)). Nous pensons que cela va s’accroitre dans le futur, et l’une des raisons est le changement de certains standards dans certaines branches de l’industrie, comme l’aviation, par exemple, en termes de calculs et de modélisation du cycle de vie du produit.

 

Pourquoi pensez-vous que CIVA pourrait convaincre les utilisateurs ?

Pour persuader les utilisateurs, il serait utile d’avoir dans CIVA :

  • La possibilité d’exporter les résultats de simulation dans l’ensemble des logiciels les plus fréquemment utilisés dédiés à l’analyse mécanique des matériaux, mais qui ne soient pas en format *.txt ! Le format *.txt n’est pas franchement sérieux...
  • L’ajout d'autres modules (comme la thermographie, la shearographie, etc.), en d'autres termes la perspective de couvrir l'ensemble de la ligne des méthodes CND
  • Une version de démonstration du logiciel avec des possibilités limitées (avec une durée limitée à un mois par exemple, et certaines fonctionnalités désactivées), de telle sorte que le client potentiel puisse tester CIVA et voir comment il pourrait être utile à son travail, le tout accompagné de fichiers vidéo avec des instructions de base sur comment utiliser la version de démonstration
  • Peut-être la possibilité de choisir la langue (avoir aussi le russe) dans le logiciel
  • Un manuel détaillé avec la description de chaque fonctionnalité (pour certains utilisateurs, ce serait très utile, parce que même après une formation tout le monde ne sera pas en mesure de l'utiliser de manière complète ; de plus, la formation est soumise à la restriction de la langue, et pour la Russie, c’est tout à fait essentiel, parce que les spécialistes parlent rarement anglais)