Interview - Alison Glover

15 Novembre 2019

 

Alison Glover, Ingénieur Senior END à QinetiQ, a eu l'amabilité de répondre à nos questions concernant son utilisation et son expérience de CIVA.

 

Alison Glover

 

Pourriez-vous nous décrire les activités de QINETIQ, à quels niveaux les END sont impliqués, et votre mission dans cette société ?

QinetiQ est une entreprise multinationale britannique de technologie pour la défense. Mon rôle actuel est Ingénieur Senior END dans l’équipe END et analyse structurelle. J’interviens principalement sur des applications marines, en particulier des inspections de soudure et de pièces composites. Notre équipe END travaille à la fois pour des clients externes et pour une large gamme d’applications liées aux infrastructures QinetiQ.

 

Quand et comment avez-vous découvert le logiciel CIVA ?

J’ai personnellement eu connaissance de CIVA à mon poste précédent chez Olympus Australie puis France, ainsi qu’en tant que formateur UT chez Lavender International. QinetiQ a acquis le module UT peu de temps avant que je ne rejoigne l’entreprise.

 

Pour quel type de pièces et de problématiques END considérez-vous que la simulation puisse se réveler particulièrement utile et efficace par rapport à des essais expérimentaux ?

Il peut nous être demandé d’évaluer rapidement notre capacité à inspecter des structures très volumineuses et de proposer des améliorations de procédure de contrôle d’inspection. Il n’y a simplement ni le temps ni le budget nécessaires pour créer des maquettes physiques représentatives pour répondre à ces demandes d’évaluation. Notre toute première application de CIVA a montré qu’une inspection UT conventionnelle aurait été tout à fait inefficace, et a permis de concevoir rapidement une meilleure alternative.

Les images fournies par CIVA, en particulier la vue 3D, sont très utiles pour expliquer les méthodes d’inspection aux personnels qui n’ont pas de formation UT.

CIVA est également utilisé dans le cadre d’un projet de "Doctor of Engineering" (DEng) en collaboration avec l’Université de Strathclyde.

 

Quelles fonctionnalités considérez-vous comme les plus utiles et/ou puissantes dans CIVA ?

L’ajout d’une sonde depuis la bibliothèque de capteurs facilite et accélère la définition des simulations avec les transducteurs utilisés sur le terrain.

Pouvoir facilement changer la position et la localisation des défauts et lancer des études paramétriques est également très utile pour la la détermination des limitations des inspections proposées.

 

Quelles améliorations voudriez-vous voir apparaitre dans les prochaines versions ?

Notre technique UT la plus utilisée est le TOFD, conjointement avec des scans linéaires utilisant des sondes PA UT. Ainsi, nous aimerions pouvoir disposer d’outils de calibration TCG pour ces applications, et aussi des Sector Scans. Une amélioration des simulations TOFD est également souhaitée.

Pour le projet DEng, nous aimerions être capables d’interfacer CIVA avec un environnement de développement intégré (IDEs), tel que MATLAB ou Visual Studio, pour permettre de générer des setups d’inspection depuis ce code et/ou pouvoir automatiser l’extraction des données brutes après la simulation.

 

Vous avez participé à une formation CIVA UT. Pourriez-vous nous faire un retour ?

Nous avons suivi une formation initiale qui est bonne pour expliquer les bases. Ce qui s’est révélé extrêmement utile a été d’organiser, quelques temps après, des sessions web dédiées courtes et focalisées sur nos applications spécifiques.

Nous avons également toujours eu des retours rapides du support technique EXTENDE.