Cette étude de caractérisation expérimentale montre que dans la plupart des configurations, le modèle spéculaire pour le calcul des échos de géométrie donne des résultats proches des mesures et meilleurs que ceux obtenus avec le modèle de Kirchhoff.
Il améliore la prédiction des échos obtenus lors d’une variation de hauteur d’eau, d’ouverture du capteur, d’inclinaison du capteur et dans le cas d’une surface complexe type « vague de meulage ».
En plus de l’amélioration des amplitudes des échos de géométrie de la pièce, avec le modèle spéculaire des problèmes de mémoire ont été améliorés, les temps de simulation sont moins longs et les calculs sont moins sensibles à la variation de précision qu’avec le modèle de Kirchhoff.
Le modèle spéculaire a également ses limites. L’étude du cas de la surface type « bourrelet de soudure » a mis en évidence que les phénomènes de diffraction qui ne sont pas pris en compte dans ce modèle impliquent des prédictions d’écho de surface assez différentes du résultat expérimental.
Enfin, dans certaines configurations (capteur le plus divergent, de diamètre 6.35mm) le modèle spéculaire a une tendance à surestimer les amplitudes quand la référence est un trou de génératrice – écarts allant jusqu’à 6dB. Ce phénomène reste non expliqué pour le moment.
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