UT - Multiéléments : Résultats pour l'algorithme de balayage angle et profondeur

RÉSULTATS AVEC LE CAPTEUR MATRICIEL 2 MHz

Lois de retards : balayage angulaire avec focalisation à la profondeur de 30 mm, 64 éléments actifs, premier angle de déviation: 20° et dernier angle de déviation: 60°, calcul en ondes L.

Avec ce capteur, on obtient un bon accord entre simulation et expérience pour l’évolution de l’amplitude avec la profondeur, les courbes échodynamiques et les mesures de l’angle de réfraction (sauf à 30°). On remarque aussi que pour des angles de déviations qui s’éloignent de 45° c’est-à-dire l’angle de déviation naturel du capteur, la focalisation n’est plus assurée à la profondeur souhaitée (pour une déviation à 30°, la focalisation est effectuée à 25 mm au lieu de 30 mm ; pour une déviation à 60°, la focalisation est effectuée à 20 mm au lieu de 30 mm). Les résultats obtenus sont présentés sur les trois figures ci-dessous :

 

 

RÉSULTATS AVEC LE CAPTEUR CONTACT 5 MHZ

Lois de retards : balayage angulaire avec focalisation à la profondeur de 30 mm, premier angle de déviation: 0° et dernier angle de déviation : 60°, type d’onde pour le calcul des lois : L, séquence de 32 éléments.

Avec ce capteur, on obtient globalement un bon accord entre simulation et expérience pour l’évolution de l’amplitude avec la profondeur, les courbes échodynamiques. Néanmoins, quelques différences sur l’angle de réfraction, l’amplitude et la position du point focal peuvent apparaitre pour des angles de déviations éloignés de l’angle de réfraction naturel du capteur. Avec ce capteur, ces différences sont observées pour l’angle de réfraction 0° (l’amplitude simulée est plus élevée que celle mesurée (+5 dB)) et pour la loi de déviation à 20° (+2 dB).

Les résultats obtenus sont présentés sur les trois figures ci-dessous :

 

 

CONCLUSION

De manière générale, les lois de retards fournies par CIVA pour dévier et focaliser le faisceau acoustique permettent bien d’obtenir les résultats escomptés. La focalisation et la déviation désirées sont bien obtenues expérimentalement lorsque l’angle de déviation souhaité ne s’éloigne pas trop de la déviation naturelle du capteur (imposée par le sabot). Dans le cas contraire, la focalisation se produit à une profondeur plus faible que celle demandée. Ce comportement est normal puisque plus la déviation demandée est importante, plus l’ouverture apparente du capteur est petite ce qui réduit la limite de champ proche où la focalisation est possible.

 

Continuer vers Conclusion générale

Retourner à Multiéléments